vendredi 30 novembre 2012

Quand l'hiver s'en vient...

Rien de tel qu'un -13° et une petite couche de neige pour parler de soleil!

Sans conteste, nous avons eu un très beau mois de novembre avec des températures hivernales qui ont progressivement pris leur place...

Nous en avons donc profité pensant comme la plupart des gens, "ce n'est pas pour tout de suite que l'on va avoir de nouveau un ciel aussi éclatant!". Et en effet, cette semaine est caractérisée par la grisaille et quelques flocons de neige.

Petite balade au Mont Royal... comme beaucoup d'autres gens!





Même les écureuils commencent à avoir froid!
Sur la route, en revenant de Québec...
L'hiver est attendu de pied ferme à Québec!...
Alors c'est certain, nous avons hâte d'avoir notre 1ère bordée de neige et de commencer à profiter des joies de l'hiver! D'autant plus que nous n'avons pas d'auto donc c'est réellement un plaisir pour nous autres!

samedi 17 novembre 2012

Photo du jour...

Les citrouilles désertent peu à peu les étals du marché Atwater pour faire place aux odorants sapins de Noël...


Une journée bien méritée!

Ayant posé une journée de congé vendredi, j'en ai profité pour aller au Salon du livre de Montréal accompagnée d'une amie qui n'avait encore jamais visité ce salon.

Nous avons donc arpenté pendant 2h30 les allées peu bondées mais particulièrement achalandées en livres... Pas d'autographe qui vienne rendre précieux un achat et unique une lecture mais les sens en émois devant toutes ces montagnes de livres! Mon petit carnet de notes a été le recueil de plusieurs titres car c'est l'avantage d'être à 2, on peut se conseiller des lectures québécoises, d'été ou hors de sa zone de confort... Et surtout, le salon est un bon prétexte pour jaser!

Toutefois notre butin s'est vite limité car nous nous sommes aperçues que les tarifs étaient les mêmes que ceux appliqués en librairie alors dans ce cas, autant faire marcher le petit commerce...Le nouveau livre de Ricardo et ses recettes à la mijoteuse attendra donc tranquillement son tour sur ma liste de cadeaux... Cela dit, je suis repartie avec "L'espionne de Tanger" de Maria Duenas. De vous à moi, je l'ai acheté uniquement pour la couverture que j'ai reconnue du coin de l’œil et dont le style ne m'échappe pas: une toile de Jack Vettriano que j'affectionne tant... Cependant, l'histoire paraît intéressante!

Après la nourriture intellectuelle, celle du ventre! Sur les conseils de mon chum, nous sommes allées dans le Vieux-Montréal au Sésame pour déguster une bouffe asiatique aux influences américaines. Un endroit agréable, tamisé, moderne et... pris d'assaut dès midi! Et pour finir, arrêt chez cookie stéfanie à un coin de rue qui propose de délicieux cupcakes sans gluten et sans produits laitiers. J'en connais un qui va être sollicité pour me ramener ces divines douceurs en sortant du travail!...

Et sans m'en être aperçue, la journée est déjà terminée!

jeudi 8 novembre 2012

Un lever de rideau pas comme les autres!

En regardant les nouvelles il y a quelques jours, j'ai appris qu'une toile de Salvador Dali, oubliée pendant 70 ans, était présentée au public à la place des arts dans le cadre d'un nouveau spectacle La Verità.

Ni une, ni deux, je me suis inscrite au dévoilement du "Tristan Fou". Non pas que je sois une fine connaisseuse et une grande adepte de Dali mais je me suis dit que cela me permettrait d'aborder son œuvre différemment et de mieux la comprendre. En effet, lorsque je vois les toiles de Dali, c'est la noirceur, la froideur, la morbidité et l'anxiété que je ressens. Et je n'ai, de fait, qu'une seule envie, m'en éloigner!

Mais ce soir, cela a été différent.
Différent car privilège de faire partie des rares personnes qui ont vu cette œuvre.
Différent car la toile est présenté dans son contexte originel; un théâtre.
Différent car Wagner, tout comme lors du ballet pour lequel la toile a été créée, accompagnait son dévoilement.

Photo de courtoisie

Je ne le pensais pas mais j'ai été étreinte par l'émotion. L'instant a été magique dévoilant une toile en parfait état de 9 mètres de hauteur sur 15 de largeur. Datant des années 40, elle a été raccommodée en 1944 puis 2009. Faite de lin et de coton, c'est à la peinture à l'eau et aux pastels que la toile a été teintée.

Utilisée comme décor pour un ballet russe joué à New York, au Metropolitan Opera, elle relate les amours impossibles de Tristan et Iseult avec Wagner pour fond sonore. Ce spectacle a connu un véritable échec et  la toile est tombée dans l'oubli. Jusqu'à ce qu'elle soit acquise par une fondation suisse qui veut rester anonyme mais qui souhaite faire revivre cette toile avec une mise en scène de la vie et de l’œuvre de Dali avec la Compagnie Finzi Pasca et grâce notamment à la magie du cirque.

Cette 1ère toile de Dali m'aura permis d'entrer dans son univers surréaliste. La présence d'une historienne de l'art et experte de Dali m'a aussi donné la possibilité de comprendre les symbolismes présents dans cette toile: la brouette dans le dos avec laquelle on transportait les morts et les blessés dans un contexte de Seconde Guerre Mondiale, plusieurs éléments bibliques notamment avec le manteau bleu de la Vierge-Marie, la craquelure avec les fourmis qui en sortent "tu es né poussière, tu retourneras poussière", le spectre aux bandelettes qui représenterait Tristan...

Ravie d'avoir été à cet événement et mon intérêt ayant été suscité, il est probable que j'aille voir le spectacle au mois de janvier, d'autant plus que grâce à notre laissez-passer (plus de 300 distribués au cours des 3 visites de la soirée), nous avons droit à 10%! Qui a dit qu'il n'y a pas de culture à Montréal?!...


dimanche 4 novembre 2012

Dans les coulisses...

Photo de courtoisie
de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec ou BAnQ...

Il y a 15 jours, je suis allée visiter certaines salles secrètes de la Grande Bibliothèque dans le cadre de la saison de la lecture de Montréal. Je pensais avoir accès à des salles regroupant des ouvrages rares et anciens mais en réalité c'était plutôt la face cachée du processus de retour d'un document emprunté. Bien que différent de ce que je m'étais imaginé, ce fut intéressant.

Ainsi j'ai pu apprendre que 9 000 visiteurs foulent les allées de la bibliothèque et qu'il y a 12 000 documents retournés chaque jour! Il existe aussi un service du livre adapté pour les habitants du Québec. Ainsi il suffit pour tout déficient perceptuel d'appeler le SQLA, d'indiquer sa sélection ou de se faire conseiller, puis le document (sonore, en braille) est envoyé par Poste Canada. L’adhérent renvoie ensuite l'ouvrage sans aucun frais à sa charge. Sans oublier qu'on a accès au centre emploi-carrière, au laboratoire de langue, aux ressources en lignes, à l'espace jeune, aux conférences et autres ateliers... tout ceci gratuitement!

Photo de courtoisie
La visite a donc commencé par la "chute à livre". A l'extérieur, ce sont 2 fentes où les livres sont retournés lorsque la bibliothèque est fermée. A l'intérieur, c'est une petite pièce avec plusieurs bacs qui sont régulièrement vidés. Malgré la fermeture de la bibliothèque, de "petites mains" travaillent fort... Pour le tuyau, si vous ramenez un livre le lundi, jour de fermeture de la bibliothèque, le retour est enregistré au dimanche précédent. Plutôt sympa de le savoir quand on a dépassé la date de retour!

Ensuite nous avons traversé plusieurs pièces par lesquelles le document circule. Le triage est de plus en plus pointu jusqu'au moment où il arrive de nouveau sur les tablettes.

Enfin, la visite qui avait commencé par la lecture de poèmes par leurs auteurs s'est achevée par la remise d'un livre dans lequel était inséré un billet d'entrée pour le Salon du livre de Mtl. Ma journée de travail à récupérer a donc été vite posée!